Un des endroits les plus visités de Marrakech, dans le Quartier Gueliz, la Maison Majorelle et ses jardins, est un lieu rempli de magie, magie des formes, des couleurs, des différentes espèces végétales, on y retrouve l’âme de Jacques Majorelle, qui s’installa à Marrakech attiré par sa vie haute en couleur et son animation.
Il fera appel à l’architecte Paul Sinoir pour la conception cubiste de la villa, et de ses nombreux voyages aux quatre coins de l’Afrique, il ramena les plantes les plus étonnantes : palmiers, bambous, cocotiers, thuyas, saules, caroubiers, jasmins…
L’artiste se met alors à créer un tableau vivant, il compose son jardin comme il peindrait une toile, tout en harmonie.
« Ce n’est pas qu’un jardin », murmure l’artiste, c’est « une cathédrale de formes et de couleurs, c’est un jardin impressionniste ».
Il imagine une promenade au cœur de son tableau vivant, et c’est par des allées sinueuses qu’il incite à la visite, prenant le bassin du jardin comme centre de ce lieu enchanteur.
En 1937, le peintre poursuit son oeuvre ; peint mur et murets, puis l’ensemble de sa villa. Jacques Majorelle choisit une palette de couleurs simples mais éclatantes. Son bleu, si intense, devient la particularité de ce jardin qui gardera d’ailleurs le nom de « Bleu Majorelle« .
Rachetés et restaurés par Yves St Laurent et Pierre Berger, à sa mort, la villa et son écrin de verdure sont sauvegardés. Ils décident d’y habiter, redonne vie au jardin qui retrouva sa splendeur d’antan.
À la mort d’Yves St Laurent, Pierre berger fit don de la villa à une fondation Parisienne.
Le jardin est ouvert au public depuis 1947
Dans le jardin, se trouve la villa-atelier du peintre Jacques Majorelle. Se trouvent également les collections d’Art islamique offertes par Yves St Laurent et Pierre bergé.
Ce jardin abrite la villa-atelier du peintre Jacques Majorelle mais également les collections d’Art Islamiques léguées par Yves Saint Laurent et Pierre Bergé à la fondation qui gère désormais le domaine.
Ne partez pas sans aller jusqu’au café Majorelle, dans un coin du jardin de ce havre de paix et de fraicheur, pour savourer un jus d’orange pressé
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