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Les Ambassadeurs

RACHID ElOUALI, Rabat ma destinée

INTERVIEW DE RACHID EL OUALI

– Présentez-vous Mr ElOuali ? Vous êtes natif de quelle région du Maroc ?

Rachid el Ouali est un jeune marocain, fils d’un père rifain et d’une mère tangéroise. Je suis né à Rabat et plus exactement à Ksar el Bahr, j’ai grandi entre Ksar el Bhar et l’Oudaya . Par la suite, je me suis installé au quartier Akkari jusqu’à mes noces. Mes parents habitent toujours ce même quartier, dans l’ancienne demeure du monument de la chanson marocaine Abdelhadi Belkahyat.

– Quel est le souvenir d’enfance que vous gardez précieusement ?

Mon souvenir d’enfance le plus marquant doit remonter à mes 10 – 11 ans , j’étais élève à l’école Mohamed V qui se situe à la Souika, dans l’ancienne médina de Rabat derrière les grands remparts. Je me souviens comme si c’était hier des vendeurs de babouches, des sandwichs de saucisses si bons et si populaires et accessibles à tous. L’école se trouvait à 7 kilomètres de chez moi et je ne pouvais pas rentrer pour le déjeuner. Je profitais aussi pour aller nager dans le Bouregreg, le trajet vers les berges du oued me faisait passer devant Dar Debbarh ( les tanneurs ). Cette scène est restée gravée dans ma mémoire.

– Que représente cette région dans votre parcours professionnel ?

La ville de Rabat est pour moi synonyme des mots CHANCE, DESTIN et Mohamed V , je m’explique : mon père a connu ma mère à Tanger et si j’y étais resté à Tanger, je n’aurais peut – être jamais fait de théâtre car il n’existe pas de Théâtre Mohamed V à Tanger, ni d’Institut de formation. J’ai une grande connexion avec Rabat et Mohamed V ; mon père était soldat à l’hôpital Mohamed V qui surplombe la mer et où j’ai séjourné jusqu’à mes 13 ans ( en alternance avec une convalescence chez moi à la maison). Après quoi, j’ai fait mon cursus scolaire aux écoles Mohamed V ( jusqu’au bac ) , pour rejoindre par la suite, le Théâtre Mohamed V et son Institut de formation ( ISADAC) et faire de mon don et de ma passion, mon métier.

Je suis né pour être et vivre à Rabat. Je suis né pour vivre face à la mer.

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– Quelles sont les endroits que vous estimez incontournables dans la ville de Rabat ?

Tout d’abord, boire un thé aux Oudayas, ensuite visiter le Chellah et manger une « corne de gazelle » .

– Etes-vous actuellement sur des projets artistiques ?

Je suis sur plusieurs projets actuellement. Je viens de finir un projet pour 2M avec Samia Akariou, pour son premier film en tant que réalisatrice « 3atti Allah », histoire d’un avare qui détient une échoppe. Le tournage est partagé entre Casablanca et Rabat à l’Oudaya , les gens qui ont vu les photos ont pensé à Chaouen ou Asilah mais pas à Rabat.

En tant que réalisateur, j’ai tourné cette année mon deuxième film en auto production , un film sur l’handicap et l’inceste , le film sera présenté lors du Festival de Tanger.

En tant qu’acteur, j’ai joué dans le film « Papillon » avec Hamid Basket ,film en montage actuellement.

– Avez-vous des projets futurs ?

Nous projetons un film avec Mohamed Kaghat dont le thème est l’handicap

– Qu’emportez-vous dans vos valises quand vous voyagez en dehors du Maroc ?

J’emporte dans mes valises un tapis de prière, un chapeau rouge, couleur du drapeau du Maroc, que je porte à tous les Festivals, ainsi, les gens peuvent me repérer de loin.

Je me suis toujours dit que le drapeau du Maroc ne doit pas se limiter aux stades de foot, on doit montrer notre fierté de ce drapeau en le portant le plus souvent possible. Les américains le font avec une telle spontanéité que nous devons adopter la même. Portons le Maroc dans nos cœurs et sur nous.

J’emporte aussi souvent des gâteaux marocains .

Khalid Mhammedi

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